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LE MANUSCRIT
De
LITTÉRATURE ET PHILOSOPHIE MÊLÉES.

Le manuscrit de Littérature et Philosophie mêlées est incomplet. Du Journal d’un jeune Jacobite nous n’avons qu’un fragment d’histoire et quatre pensées. Pour le Journal d’un révolutionnaire de 1830, nous avons pu le reconstituer en grande partie avec des pensées détachées, retrouvées parmi les inédits, mais les manuscrits de ces deux « Journaux », préparés pour l’impression et mis en ordre par Victor Hugo, manquent entièrement. Nous croyons devoir donner quelques explications.

Quand Paul Meurice, en 1902, fonda la Maison de Victor Hugo, place des Vosges, il signa avec M. Louis Koch, neveu et héritier de Mme Drouet, un traité par lequel celui-ci s’engageait à faire don à la Bibliothèque nationale des lettres que Victor Hugo avait adressées à sa tante et de tous les manuscrits qu’elle possédait ; Paul Meurice achetait en même temps les boiseries, les bibelots peints, pyrogravés ou sculptés par Victor Hugo et qui ornaient la maison de {{Mme]] Drouet à Guernesey. Paul Meurice, de son côté, s’engageait à verser à M. Koch la somme de trente mille francs et à obtenir pour lui la place de conservateur de la Maison de Victor Hugo. Si M. Koch ne remettait pas les manuscrits à la Bibliothèque nationale, un dédit de vingt mille francs était stipulé.

A la mort de Paul Meurice, en décembre 1905, M. Louis Koch n’avait encore rien remis.

Après le décès de M. Koch, les héritiers de Paul Meurice, en 1913, ont déposé les manuscrits à la Bibliothèque, nous en avons la liste sous les yeux ; nous y relevons, pour Littérature et Philosophie mêlées, ces titres :

Préface de Littérature et Philosophie mêlées.
Journal d’un jeune Jacobite.
Journal d’un révolutionnaire de 1830.
Ymbert Galloix.
Sur Mirabeau.

Le Journal d’un jeune Jacobite et le Journal d’un révolutionnaire de 1830, c’est-à-dire plus d’un tiers du volume, manquent ; ils étaient pourtant bien en la possession de M. Louis Koch, car il a écrit lui-même sur la chemise qui les renfermait :

Préface.
Journal d’un jeune Jacobite.
Journal d’un révolutionnaire

Ces deux derniers titres sont rayés au crayon ; la chemise ne contient plus que la Préface.