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LE MANUSCRIT DU RHIN.

à moi. Du point où j’étais, le rocher dessine à la base de la montagne, tout près du Rhin, le profil colossal d’une tête renversée en arrière, la bouche béante… »

Victor Hugo, Le Rhin, manuscrit, folio 85r (détail).


LETTRE XVII. Saint-Goar.

C’est à cette lettre que nous avons emprunté les deux fac-similés avec dessins de Victor Hugo, le Rheinfels et le Reichenberg qu’on trouvera pages 543 et 545, au Cahier des reproductions.

La lettre de Saint-Goar contient de plus au dernier feuillet un petit croquis.

[Page 140.] « De temps en temps on entrevoit, à demi couchée sous les épines et les osiers et comme embusquée au bord du Rhin, une espèce d’immense araignée formée par deux longues perches souples et courbes, croisées transversalement, réunies à leur milieu et à leur point culminant par un gros nœud rattaché à un levier et plongeant leurs quatre pointes dans l’eau. C’est une araignée en effet. »

Victor Hugo, Le Rhin, manuscrit, folio 85r (détail).

[Page 135.] « … Quelques vignes maigres se tortillent autour de leurs échalas sur l’emplacement même où était la salle des portraits… »

À la suite de ces lignes, Victor Hugo a supprimé pour le livre cette phrase :

« À cet endroit-là, je n’ai pu m’empêcher de songer à cet amer chevalier de Frei-