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À Swinburne[1].


8 novembre 1883.

Cher poëte, lorsque vous parlez de moi, et que je vous lis, je m’oublie, et je ne pense qu’à vous. Il me semble entendre une des voix toutes-puissantes de l’antiquité ; vous êtes le grand et le vrai poëte.

Je vous remercie avec mon esprit et avec mon cœur.

Victor Hugo[2].


À Carjat.

Vos deux strophes, mon cher Carjat, me touchent vivement. Elles sont belles, ceci est pour tout le monde, et elles sont bonnes, ceci est pour moi. Beauté et bonté, ce sera le double caractère de votre livre[3]. Je vous envoie tous mes vœux de succès, et je me sens d’avance heureux de vous féliciter et de vous applaudir.

Croyez à ma profonde cordialité.

Victor Hugo[4].


À Monsieur Viguier,
Président de la Société française contre la vivisection[5].


1884.


25 janvier 1884.
Monsieur,

Votre lettre est excellente, car elle est éloquente. Dites votre pensée dans ce grave sujets ce sera la mienne.

Victor Hugo[6].
  1. Inédite.
  2. Communiquée par le British Museum. Londres.
  3. Carjat. — Article et Citoyen. Deux strophes À Victor Hugo ouvrent le volume.
  4. Lettre publiée en tête du livre de Carjat.
  5. M. Viguier avait écrit à Victor Hugo pour lui demander de venir protester contre la vivisection ou d’écrire quelques lignes dans ce sens.
  6. Le Rappel, 28 janvier 1884.