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À XXX.


10 avril.

Je sais, mon cher confrère, que vous vous souvenez toujours de notre vieille amitié. Vous vous êtes joint à ceux qui ont bien voulu m’inviter il y a quelque temps et faire de mon anniversaire une sorte de fête de la presse universelle. C’était bien plus que je ne méritais, et j’ai été profondément ému.

Venez, je vous prie, dîner avec moi le vendredi 16 avril ; vous me donnerez une nouvelle et douce occasion de vous serrer la main.

Victor Hugo[1].


Au Comité républicain de Saint-Quentin.


5 mai 1881.

Le Comité républicain de la ville de Saint-Quentin qui a rendu tant et de si éminents services à la démocratie, m’envoie une couronne d’or.

Je m’incline.

Les paroles me manquent devant une si haute marque d’estime venant d’une si noble ville[2].


À Monsieur F. Hérold, préfet de la Seine.


10 mai 1881.
Cher collègue, cher préfet.

Il me semble qu’un lien nouveau m’attache à cette noble ville de Paris[3].

Je remercie avec une émotion profonde.

Victor Hugo[4].
  1. Communiquée par la librairie Cornuau.
  2. Actes et Paroles. Depuis l’exil. Historique. Édition de l’Imprimerie Nationale. — Reliée au manuscrit Documents. Bibliothèque Nationale.
  3. Le préfet de la Seine venait d’envoyer à Victor Hugo copie du décret qui donnait à la partie principale de l’avenue d’Eylau le nom d’avenue Victor Hugo, et le nom de plan Victor Hugo « au quadrilatère formé par les avenues du Trocadéro et d’Eylau et par les rues Mignard et Spontini ». Le préfet ajoutait : « Cette place paraît tout à fait appropriée à l’érection d’une statue ».
  4. Communiquée par M. F. Hérold. — Actes et Paroles. Depuis l’exil. Historique. Édition de l’Imprimerie Nationale.