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À François Coppée.


[1878.]

Mes commencements ont été rudes, ma fin est bonne et douce. De grands poëtes, tels que vous, me la rendent glorieuse. Je viens de lire vos splendides vers[1] ; je presse avec émotion la main qui les a écrits.

Victor Hugo[2].


1879.


Au maire du ixe arrondissement.


Paris, 8 janvier 1879.
Monsieur le maire,

Mes amis veulent bien me permettre de leur envoyer ma carte de visite sous la forme d’un peu d’argent que je donne aux pauvres.

Soyez donc assez bon pour distribuer aux pauvres de votre arrondissement les cinq cents francs que voici.

Agréez, monsieur le maire, l’assurance de ma considération la plus distinguée.

Victor Hugo[3].


À Madame veuve Gaston Crémieux.


Paris, 22 mars 1879.
Madame,

Un poëte rare, un écrivain distingué, un père aimant ses enfants, un mari adorant sa femme, tel était l’homme qui vous a été enlevé !…

Je m’arrête ici ; il y a un procès que l’avenir jugera. Ce livre en commence un autre : l’affaire de l’auteur avec la postérité, c’est vous. Madame, qui l’aurez ouverte[4].

  1. Sur le portrait de Victor Hugo par Bonnat.
  2. Jean Monval. — Victor Hugo et François Coppée, Revue Hebdomadaire.
  3. Communiquée par la librairie Cornuau.
  4. G. Crémieux. — Œuvres posthumes.