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À Raoul Lafagette.


4 mars 1878.
Mon cher confrère,

Vous exposez éloquemment une idée juste et féconde[1] ; en réservant le nom que vous voulez bien indiquer, je m’empresse de vous envoyer mon adhésion complète et ma sympathie cordiale.

Recevez, pour votre idée excellente, tous mes vœux de succès.

Victor Hugo[2].


Monsieur Benoît-Lévy,
Président du Comité d’initiative de la souscription des Écoles
pour le centenaire de Voltaire[3].


21 mars 1878.

Vous avez raison. Monsieur, je fais appel à la jeunesse, le nom de Voltaire signifie Lumière et Liberté. La jeunesse est l’âge lumineux et libre, lumineux pour le progrès, libre contre les préjugés.

J’applaudis à votre noble et sympathique lettre.

Victor Hugo[4].


À Emilio Castelar.


Versailles, 30 mars 1878.

Habéio unido oh gran orador ! á mi libro una pagina monumental. Con verdadera emocion lei vuestro magnifico prefacio, donde á porfia compiten el escritor y el estadista : Escribis la Historia con vuestra pluma, como la llenâis con vuestro hechos, altamente. En vos late et aima de Espana.

  1. Raoul Lafagette proposait d’organiser un concours international de poésie, sous la présidence de Victor Hugo.
  2. Communiquée par Roger Lafagette.
  3. Benoît-Lévy avait sollicité le patronage de Victor Hugo pour cette souscription.
  4. BenoÎt-Lévy. — Histoire de quinze ans.