et un beau talent. Mon livre n’a pas réussi près de lui ; c’est ma faute et non la sienne. Il ne faut plus lui en parler. — M. Kesler est très satisfait et vivement acceptant de la publication dans le Bulletin du Dimanche. Son article paraîtra probablement en deux fois. Ayez, je vous prie, la bonne grâce de nous l’envoyer.
Les courtes pages de M. Van Bemmel sont parfaites, courtes, mais bonnes. Ayez la bonne grâce de lui transmettre la lettre ci-incluse.
Félicitez M. Lacroix de sa nouvelle paternité. Je me rappelle toujours le gracieux et hospitalier accueil qu’il a bien voulu me faire, et madame Lacroix est associée à ce qu’il y a de meilleur dans ce bon souvenir. — Mes nouveaux hommages à Mme Verboeckhoven, et croyez bien à mes plus affectueux sentiments.
J’arrive de Jersey, monsieur et cher condisciple, et je trouve votre lettre. Quels charmants vers. Ah ! je vous y prends, poëte ! Vous n’êtes pas seulement un imprimeur comme Alde et Elzévir, vous êtes un poëte comme votre camarade Victor Hugo. Bravo et merci. Vous avez toutes les grâces de l’esprit et toutes les délicatesses du cœur. Quelle joie ce serait pour moi de vous entraîner ou au moins de vous rencontrer dans ce voyage ! Je partirai dans quelques jours.
À bientôt donc et à toujours.
J’ai trouvé votre lettre à mon retour d’un petit voyage à Jersey. Les mots me manquent pour vous dire mon affliction et ma sympathie. J’aimais votre père. C’était une nature franche comme la lumière. Le voir, c’était le connaître ; le connaître, c’était l’aimer.
La Belgique perd un homme de bien, et un admirable magistrat[5].
