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À Swinburne[1].


Hauteville-House, 8 janvier.
Monsieur,

J’accepte votre dédicace[2], et je vous remercie avec effusion. Je serai heureux de voir mon nom sur une œuvre qui portera le vôtre.

Recevez l’assurance de mes sentiments les plus affectueux et les plus distingués.

Victor Hugo[3].


À Auguste Vacquerie[4].


H.-H., 15 janvier.
Cher Auguste,

Est-ce qu’il serait possible que l’Album Castel ne vous eût pas été remis ? Cela mettrait le comble à une foule de choses dont vous avez déjà peut-être quelque transpiration. J’avais prié M. Chenay de vous voir, et de suivre à la lisière vos indications et vos conseils. Il paraît qu’il ne vous a même pas vu. Meurice a-t-il eu l’Album.? je suis presque heureux que la fin de mon papier me coupe la parole.

Vous avez raison, il faut remercier M. Plouvier sans chaleur. M. Biéville le dépasse presque. Serez-vous assez bon pour transmettre ce mot à M. Plouvier, et l’autre à notre excellent Pelletan, dont j’ignore l’adresse. Pardon, merci, et à vous, toujours à vous, bien à vous.

V. H.[5]


À Paul Meurice[6].


H.-H., 4 février.

Un succès de vous c’est pour moi plus qu’un succès de moi, c’est un bonheur. Il y a en moi je ne sais quel doux sentiment de fraternité triomphante chaque fois que vous faites un pas glorieux de plus. J’étais aux aguets, je viens de lire les journaux retardés par la tempête, et à travers la mauvaise humeur de la mer, je vous envoie toute la joie de mon âme.

  1. Inédite.
  2. Dans les premiers jours de janvier, Swinburne avait envoyé à Victor Hugo un drame en le priant d’en accepter la dédicace.
  3. Communiquée par le British Museum. Londres.
  4. Inédite.
  5. Bibliothèque Nationale.
  6. Inédite.