met au Star. De là ils vont aux journaux anglais. Le roi des belges lisant les Misérables, cela va faire un coup en Angleterre.
Parlez-moi de Jean Baudry. À quand[1] ?
Cher Auguste, depuis dix jours je vous ai fait des envois, tant à vous qu’à Meurice pour MM. Pelletan, L. Ulbach, Janin, Hetzel, Texier, Delord, Huart, Louvet, Bataille, A. Rodet, Cerfbeer, Deschanel, Nefftzer. Tout vous est-il bien arrivé ? Ce n’était que des portraits et des lettres ne valant pas du tout la peine d’être interceptées. Cependant la suppression de mon portrait dans le Monde illustré, laquelle suppression fait un bruit énorme en Angleterre, me suggère de vous faire cette question. Soyez assez bon pour me répondre un mot.
Je reçois de vous le plus ravissant billet du monde. Vous êtes admirable de vous oublier comme cela, mais je veux que vous me parliez de Jean Baudry. Donnez-moi aussi des nouvelles de la pièce de Meurice. Où en est-elle ? Ne va-t-elle point passer ces jours-ci ? Je veux savoir le jour, pour applaudir d’ici et crier bravo à travers l’ouragan (fort en verve depuis huit jours). Tous les détails si excellents que vous me donnez sur ce qui concerne les Misérables vont aux journaux anglais par le Star de Talbot. Par conséquent, continuez de m’en donner le plus possible. Et puis je serre vos deux chères et vaillantes mains.
Deux lettres (Mme Ménessier et M. Mario Proth).
Ma femme doit savoir l’adresse de Mme Ménessier, qui m’a écrit sans me la dire[3].
Vous n’avez pas encore la fin de la 4e partie. Vous l’aurez ces jours-ci. Il faut vous accoutumer à l’idée que les quatre derniers volumes seront des volumes d’environ 500 pages, c’est-à-dire des volumes ordinaires et pas le moins du monde montres. Quant à faire des parties de 3 volumes, ce serait tout compromettre. Unanimité là-dessus.
