Voici les premières pages pour la plupart des noms de la liste. Cher Meurice, que de hourvari je vous donne ; mais vous souriez si doucement à mes exigences que je les aggrave. Donc voudrez-vous bien vous charger avec Auguste des premières pages ci-jointes et me conseiller en cas d’oubli. Vous avez dû recevoir hier les modèles que vous me demandiez pour les verso des couvertures. Je suis d’avis, comme Auguste, d’ajourner au dernier volume de la 5e partie l’annonce des Chansons des rues et des bois. Vous pouvez donc la rayer.
Voici une lettre pour Auguste, une pour ma femme, et trois autres que je vous serais obligé de jeter à la poste.
Je vous envoie toutes mes effusions et toutes mes tendresses.
Vos huit pages sont huit rayons. Je vous remercie. Cher Auguste, vous êtes le succès vivant des Misérables. Meurice et vous, vous et Meurice, Charles entre vous deux ; il me semble que j’ai trois âmes à Paris.
Claye aurait joliment bien fait de m’écrire et j’eusse été charmé d’avoir sa lettre. Grondez-le de ma part.
Je vous approuve en tout. Non, il ne faut pas de catalogues. Mêler la boutique au livre, c’est mauvais. Opposez-vous à cela en mon nom. Votre prospectus est excellent, disant tout, vite et bien. J’y sens votre griffe. Es leo.
Au moment où ceci vous arrivera, vous aurez la couverture. L’idée de Meurice, Cosette et Marius le même jour, est admirable et résout un problème. Le livre se morcelait mal après le couvent. De cette façon, il sera on ne peut mieux interrompu. — Vous avez raison, n’annonçons les Chansons des rues et des bois que sur le 10e, qui sera peut-être le 11e, car j’entrevois que la 4ème partie pourrait bien avoir trois volumes. Le caractère trop gras de Bruxelles a dérouté mes calculs.
Vous avez encore raison, il me semble, pour les extraits ; mais s’il n’y en a pas, comme le public a l’habitude d’une certaine masse dans les journaux
