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Au même[1].


30 [janvier 1862]. Deux heures du matin.

Je vais jeter ceci moi-même à la poste ; mais c’est le milieu de la nuit, le bureau de poste est fermé. Cher Monsieur, vous trouverez dans ce paquet trois épreuves à me renvoyer et un bon à tirer (la feuille 5) ; en tout quatre feuilles corrigées. Le prochain courrier vous portera le reste. Je n’ai pas une minute. C’est un effrayant travail de faire marcher cela de front avec la dernière main au manuscrit.

Voici une ligne oubliée, feuille 1 : Après l’Épingle noire complotait de son côté

Il faut ajouter :

Delaverderie s’abouchait avec Trogoff.

Faites, je vous prie, que cette ligne soit sur la deuxième épreuve pour que je puisse en donner le bon à tirer.

Hier j’ai chargé à la poste le paquet contenant le reste de la deuxième partie, Cosette (sept livres. Huit avec Waterloo.) Ce paquet arrivera à Bruxelles samedi. Vous l’aurez reçu la veille du jour où ce petit paquet vous parviendra.

Waterloo a coûté 5 sch. 80 pence Le reste a coûté 1 liv. 2 ’’ 6 ’’

1 8 4

C’est-à-dire 35 fr. 40 ! Je totaliserai avec le coût du port de la troisième partie et je tirerai sur vous en remboursement de cette petite somme.

Je vous serre la main.

V.

Il y avait une page oubliée f. 3. Je vous l’envoie.

En outre les pages de la fin de la f. 3 sont interverties dans les épreuves[2].


Au même[3].


Vendredi 31 [janvier 1862].

Cher Monsieur, le Weymouth est en rade. On me dit que par exception il se charge de lettres. Je jette en hâte la feuille 6 à la poste. La voici. De cette façon elle pourra vous arriver lundi au lieu de mercredi. Tout le reste vous arrivera au courrier suivant. Je suis d’arrache-pied à la 3e partie.

Bien à vous.

V.[4]
  1. Inédite.
  2. Correspondance relative aux Misérables. — Bibliothèque Nationale.
  3. Inédite.
  4. Correspondance relative aux Misérables. — Bibliothèque Nationale.