Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Correspondance, tome IV.djvu/273

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Je vous veux un immense succès, et il me semble que c’est moi qui vous le dois, et qu’en vous saluant maître, le public sera mon fondé de pouvoir. Ce sera une belle journée, et j’envierai les témoins du triomphe. C’est l’exil de ne pas être là[1].


À Monsieur Louis Koch[2].


Hauteville-House, 16 février 1860.

J’ai bien tardé, monsieur, à vous remercier d’une lettre pleine d’âme et de cœur que j’ai reçue de vous l’été passé. La noble femme qui est votre tante a bien voulu vous expliquer mon silence qui n’est pas oubli, croyez-le bien. Je sais tout ce que vous valez, et je suis avec intérêt vos études et vos efforts. Il y a en vous un courageux et intelligent travailleur de l’idée. Votre digne père vous a fait le fils de sa pensée en même temps que le fils de son sang, et toutes mes sympathies les plus cordiales vous sont acquises. Recevez-en, je vous prie, la vive expression.

Victor Hugo[3].


À Paul Meurice[4].


Hauteville-House, 19 avril.

Voulez-vous être assez bon pour faire parvenir ces trois lettres ? (Janin. Samper. Pingard.)

J’ai reçu les quelques volumes de l’Institut. Mais voici ce que je voudrais faire dire à M. Pingard :

1° Il me manque l’annuaire de l’Institut depuis 1856.

2° Il me manque l’annuaire du bureau des longitudes depuis 1852. (Est-ce qu’on ne le distribue plus aux membres de l’Institut ? Ce serait une bizarre suppression.)

3° Je tiendrais beaucoup aux comptes rendus de l’Académie des sciences. Il me semble qu’on doit les tomer. À Paris, j’avais renoncé à les recevoir en cahiers afin de les recevoir en volumes. Ils me manquent depuis l’origine.

  1. Bibliothèque Nationale.
  2. Inédite.
  3. Communiquée par la librairie Cornuau.
  4. Inédite.