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réparer le mal et combler les lacunes. Vous me rendrez là un vrai et grand service.

Voici une lettre papier-pelure pour Paul. Voudrez-vous la mettre sous enveloppe plus solide et la lui transmettre.

J’enverrai pour la réimpression, quand on réimprimera, un erratum complet que je dresse en ce moment, contenant les quatre vers oubliés par moi-même dans la Rose de l’Infante. Il serait bon que M. Claye en fût prévenu pour qu’il ne remît pas sous presse sans m’avoir averti. — Vous savez du reste que je regarde toujours M. Claye comme l’unique auteur de la double communication à la revue des 2 m.

Et, en terminant, deux bons serrements de main pour vous et notre cher Paul Meurice. Succès et triomphe à tous deux ! — Mettez mes respects aux pieds de Mesdames Vacquerie et Lefèvre.

V.[1]


Au même[2].


20 octobre.

Cher Auguste, je continue de peser sur vous de tout le poids dont j’ai dû décharger notre cher Meurice. Voilà six lettres. Auriez-vous la bonté de mettre les adresses où elles manquent, et de les acheminer à leurs buts divers. J’ai reçu une fort belle lettre de Jules Simon. Fait-il toujours son journal ? Si vous avez présent à l’esprit ce que je vous demandais quant à Taxile Delord et à l’Artiste, dites-m’en un mot. Je vous remercie de l’envoi des deux revues. L’ensemble est bon. On me dit que l’Opinion Nale (Guéroult) ferait volontiers un article. Qu’en savez-vous et qu’en pensez-vous ? — Je me laisse, bien entendu, guider par vous. Après-demain samedi, grand toast au succès de Meurice. Dites-le lui.

À vous ex imo[3].


À Paul Meurice[4].


Dimanche 30bre.

À quel point un succès de vous est une joie pour moi, c’est ce que vous ne saurez jamais. Paris ne peut pas, dans mes ténèbres, m’envoyer de plus charmant rayon que celui qu’il pose sur votre tête. Pendant que vous avez

  1. Bibliothèque Nationale.
  2. Inédite.
  3. Bibliothèque Nationale.
  4. Inédite.