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sance et la sécheresse des lettres. Je ne veux aujourd’hui vous dire qu’un mot : arrivez-nous bien vite et restez-nous bien longtemps.

V.

Seriez-vous assez bon pour mettre un timbre-poste de deux sous sur cette lettre et la faire jeter à la poste. Pardon. Merci[1].


Au même[2].


26 Xbre.

Je commence par d’affreux chiffres. Vous avez reçu, n’est-ce pas, pour notre pauvre proscrit Cahaigne, 50 fr. de Mme Mennechet et quelque chose de Mme Colet. Ceci ne m’autorise pas le moins du monde à tirer 200 francs sur vous le 1er janvier. C’est pourtant ce que je viens de faire. Serez-vous assez bon pour payer ces 200 francs à Mme d’A. qui vous présentera un bon. Vous reprendrez la somme sur l’Institut, et sur les petites rentrées ci-dessus. Vous trouverez sous ce pli trois cartes de visite — une pour vous, une pour Mme Paul Meurice, une pour Auguste à qui j’envoie un serrement de ma main par la vôtre ; il n’en sera que meilleur. Nous allons passer un mois bien triste. Voilà Auguste parti ; les petites affaires de Julie appellent ma femme à Paris, ma fille l’accompagnera. En février nos trois absents nous reviendront. D’ici là, l’hiver sera noir. — Je vous embrasse bien tendrement.

V.

Si MM. Escudier veulent vous écrire une lettre à vous adressée, contenant ce qu’ils demandent, je répondrai, et la chose sera ainsi arrangée à leur satisfaction. — Voulez-vous être assez bon pour vous charger de cette petite lettre pour M. de Banville et pour faire remettre les deux autres plis à leur adresse, l’un à Mme Masson, 66 Bondy, l’autre à M. J. Laurens, 13 r. Bonaparte, le 31 Xbre. — Pardons et remerciements sans bornes[3].


1858


Au même[4].


2 mars.

Voilà des siècles que je ne vous ai écrit. Cher ami, vous avez à Paris le meilleur de nous ; cela vaut mieux que des lettres. Vous ne m’avez pas

  1. Bibliothèque Nationale.
  2. Inédite.
  3. Bibliothèque Nationale.
  4. Inédite.