Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Correspondance, tome IV.djvu/221

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

moi remettre cette lettre, on vous introduira sur-le-champ. L’affection des organes respiratoires dont je suis atteint en ce moment m’empêchera de soutenir votre pétition à la tribune, mais je pourrai l’appuyer dans les bureaux et je serai charmé de vous voir.

Recevez l’assurance de toutes mes sympathies.

Victor Hugo[1].


À Auguste Vacquerie[2].


[1850.]

Je veux vous dire tout de suite que vous avez fait hier le plus admirable article. Tout y est, finesse et grandeur.

Comment trouvez-vous Montalembert ? voilà une chute !

À tout à l’heure.

V.[3]


Au même[4].


[1850.]

Dans le cas où je parlerais tard (à 5 h.) et j’en ai quelque peur, les choses restent convenues, n’est-ce pas ? comme elles étaient hier, l’Événement paraîtrait sans le discours en annonçant qu’il le publierait demain d’après le Moniteur, et le discours paraîtrait dans la Presse de demain matin. À 7h, ce soir, je le porterais moi-même à l’imprimerie, en sortant de la séance.

Je confie toutes ces choses à votre bonne amitié.

V.[5]


1851


À Paul Meurice[6].


[19 février 1851.]

Cher poëte, je pars ce soir pour Lille. Je vais voir les caves. Il me semble qu’il pourrait être bon pour l’Événement que Charles m’y accompagnât. Je verrai au point de vue de la tribune, il verrait, lui, au point de vue du

  1. Communiquée par la librairie Cornuau.
  2. Inédite.
  3. Bibliothèque Nationale.
  4. Inédite.
  5. Bibliothèque Nationale.
  6. Inédite.