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À Monsieur Gaillard[1].


[Février 1842.]

Voici, Monsieur, à deux ou trois près, le reste des journaux et revues. Il serait utile que cette distribution se fît le plus tôt possible.

Il est également important de faire expédier à M. Alphonse Karr, au bureau des Guêpes, rue du faubourg Montmartre, 7, un exemplaire de la Préface. Il n’a eu que le livre incomplet.

Je recommande le tout à vos excellents soins et vous prie de croire à mes meilleurs sentiments.

Victor H.

Mes hommages à Madame Gaillard[2].


À Harel[3]


Ce lundi [mai 1842].

Je vous envoie copie, mon cher Monsieur Harel, de la lettre que j’ai écrite à M. Guyot. J’ai pris la forme qui empêchera toute observation. J’ai borné mon droit à 300 fr. au lieu de 400, ce que vous ne trouverez pas mauvais, j’espère. Maintenant faites 12 000 fr. de recette[4], on n’aura aucune chicane à vous chercher.

C’est sans doute par erreur qu’on a mis trois actes sur votre affiche. Lucrèce a trois parties et cinq actes. Cela est essentiel pour moi, car la pièce entrant dans un répertoire on pourrait objecter votre affiche pour la classer dans les trois et non dans les cinq.

Je vous serai très obligé de rectifier cela.

Je recommande ma belle Lucrèce aux journaux amis, faites-en autant de votre côté. Il faut un grand théâtre à la grande tragédienne.

Mille compliments affectueux.

Victor H.[5]


À Monsieur Gaillard ou Monsieur Rampin[6].


[19 juin 1842.]

J’ai l’honneur, Monsieur, de vous renvoyer une proposition dont le bénéfice doit vous revenir, dans le cas où il pourrait y avoir bénéfice. Je pense

  1. Inédite.
  2. Communiquée par la librairie Blaizot.
  3. Inédite.
  4. Il s’agit d’une représentation projetée au bénéfice de Mlle  George, au théâtre de l’Odéon.
  5. Bibliothèque Nationale. Réserve. — Reliée dans l’exemplaire de Lucrèce Borgia.
  6. Inédite.