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À Madame Amable Tastu[1].


Jeudi 8 mars.

Je lis lundi chez mon beau-père, rue du Cherche-Midi, n° 39, deux ou trois actes de Cromwell dont Monsieur et Madame Tastu ont entendu quelque chose l’autre soir. S’ils n’étaient pas trop ennuyés d’être des nôtres ce soir-là, mon beau-père serait charmé d’avoir l’honneur de les recevoir.

Le spectacle commencera à huit heures (heure militaire).

Un mot de réponse.

Je me mets aux pieds de Madame Tastu.

V. Hugo.

Post-scriptum. Il va sans dire que M. Tastu sera bien aimable de vous accompagner, si vous êtes assez mal conseillée par votre loisir pour venir. La pièce étant un peu longue, la lecture commencera à huit heures précises. Pardon et mille pardons, car c’est une heure indue[2].


Au baron Taylor[3].


Ce mardi 20 [mars 1827].

Mes amis m’ont pressé, mon cher Taylor, de continuer la lecture commencée l’autre soir. Si vous ne craignez pas l’ennui de deux autres actes, mon beau-père sera bien charmé de vous avoir lundi prochain à sept heures 1/2 bien précises. Nous commencerons cette fois de meilleure heure.

On doit vous lire demain mercredi une pièce intitulée la maîtresse d’un prince. Je connais l’un des auteurs, M. Dufau. C’est un homme de talent et d’esprit que je vous recommande.

Vous savez combien je suis votre ami.

Victor Hugo[4].
  1. Inédite.
  2. Collection Louis Barthou.
  3. Inédite.
  4. Archives de la Comédie-Française.