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En attendant, j’apporte à monsieur le rédacteur un exemplaire complet du nouveau volume, lui demandant s’il ne jugerait pas convenable d’annoncer dans son journal de mardi que son article de samedi ne porte pas sur le recueil entier, que ce recueil se compose de deux espèces de pièces fort distinctes, qu’il a pour titre Odes et Ballades et qu’il paraît ce même mardi chez Ladvocat, avec une nouvelle édition des deux premiers volumes[1]. Il est entendu que je laisse monsieur le rédacteur parfaitement libre de faire du reste ce qu’il jugera à propos.

Je termine en le remerciant de nouveau. J’aime ses articles et j’aime le Globe, journal excellent à mon sens, quoiqu’il ne soit pas toujours dans mes opinions, et peut-être parce qu’il n’y est pas.

Vor H.

Je prie monsieur le rédacteur de communiquer le moins possible l’exemplaire que je lui apporte. Ce n’est qu’une épreuve. L’ouvrage n’est pas encore déposé, et il ne faut pas faire d’affaires à ce pauvre Ladvocat[2].


1827


À Monsieur d’Épagny[3].


Ce jeudi 8 mars.

Je lis lundi prochain chez mon beau-père, rue du Cherche-Midi, 39 (aux Conseils de guerre) un extrait assez étendu de ce drame de Cromwell dont j’entretenais l’autre jour monsieur d’Épagny. Il y aura dans l’auditoire plusieurs poëtes éminents dont monsieur d’Épagny serait bien aimable de grossir le nombre. Je ne présume pas qu’il ait peur de mon Cromwell, c’est plutôt mon Cromwell qui aurait peur de lui.

Son bien dévoué.

Vor Hugo.
90, rue de Vaugirard.

La lecture commencera à 8 heures très précises. Un mot de réponse, s. v. p.[4].

  1. Cette rectification et cette annonce parurent dans le Globe du 7 novembre et furent suivies le 18 novembre d’un article plus important, anonyme comme les précédents.
  2. Collection Louis Barthou.
  3. Inédite.
  4. Communiquée par la librairie Cornuau.