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que, tout indigne que j’en suis, je ne cherche pas à le justifier de tous mes efforts. Plusieurs causes, parmi lesquelles se place au premier rang une perte bien douloureuse et bien récente encore, m’ont empêché de me livrer cet été à des travaux qui puissent fixer les regards de la Société. C’est pourquoi j’oserai prendre la liberté de vous prier de ne me marquer sur le programme que pour les séances les plus reculées, si vous n’en jugez pas autrement. J’espère, grâce à un délai, avoir le temps de préparer quelques essais pour lesquels il me restera encore à réclamer toute l’indulgence de la Société.

Permettez-moi, Monsieur le Baron, de saisir avec joie cette occasion d’exprimer particulièrement au respectable directeur de la Société des Bonnes Lettres le sincère attachement et la profonde estime avec lesquels j’ai l’honneur d’être

Son très humble et très obéissant serviteur.

Victor M. Hugo.
de l’Académie des Jeux Floraux[1].


À Monsieur Foucher'[2].


Ce samedi.

Je me rendrai avec un bien vif plaisir à l’aimable invitation de M. Foucher. Je ne sais guère à quoi je pourrai lui être bon, mais il sait que je voudrais bien lui être bon à beaucoup de choses ; je le prie d’user de moi sans craindre d’abuser.

J’ai l’honneur d’envoyer à Madame Foucher tous nos gros monstres de meubles, et je prie monsieur Foucher de vouloir bien lui présenter les hommages respectueux de son empressé serviteur.

Victor[3].


À Madame Foucher[4].


Ce lundi 31 Xbre.
Madame,

Voyant que la pluie et le vent contrariaient votre complaisance et vous empêchaient de m’aider de vos lumières dans mes emplettes, je me suis élancé hier de ma chambre enfumée dans toutes les brillantes boutiques de Paris. J’ai bien souvent dans cette course en pays inconnu regretté vos

  1. Collection Louis Barthou.
  2. Inédite.
  3. Bibliothèque Nationale.
  4. Inédite.