J’ai l’honneur de vous envoyer deux exemplaires d’une ode sur l’heureuse naissance de Monseigneur le duc de Bordeaux. J’espère que vous voudrez bien en accepter un et mettre l’autre sous les yeux de Son Altesse Royale Monsieur. À cette ode est jointe une autre pièce dont j’ose également faire hommage à son Altesse Royale, aujourd’hui que la France et nos princes ont enfin une consolation.
J’ai l’honneur d’être avec respect. Monsieur le Duc,
Votre très humble et très obéissant serviteur
Faubourg Saint-Germain[2].
Je voudrais avoir, Monsieur, non quelque chose d’heureux, mais quelque chose de nouveau à vous mander. Je vous écris, parce qu’il m’est impossible de rester plus longtemps sans nouvelles d’une santé qui m’est bien précieuse, et qui, d’après ce que j’ai appris hier, ne serait pas encore rétablie. Je suis bien tourmenté.