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Il me semble que je me bornerais à constater les deux dates 1831 et 1873. La reprise intermédiaire est un souvenir peu agréable pour le Théâtre-Français, qui s’est fait faire un procès (sous l’honnête influence Scribe et Casimir Delavigne) pour jouer Marion de Lorme. Au reste, jugez et décidez.

Merci d’avoir payé les 406 fr. de la Nationale. Je pense que c’est moi maintenant qui suis votre débiteur. Parbleu, je le crois bien. Je suis le débiteur insolvable de votre admirable amitié.

V.

Je recommande à votre souvenir pour la première de Marion une loge pour d’Alton Shée et une baignoire pour madame Judith Mendès[1].


À XXX.


Hauteville-House, 31 janvier 1873.

Je m’empresse de vous répondre, mon cher et cordial confrère, je prends en considération le but charitable des représentations dont vous me parlez, j’autorise M. E. Guimet à faire représenter sa musique du Feu du ciel avec mes paroles, sans rien ajouter à mon droit d’auteur (2 1/2 0/0 sur la recette brute) égal au sien. C’est sur mon propre droit d’auteur que je me réserve de prélever la somme destinée au bien-être des quarante petits enfants pauvres à qui je donne ici mon dîner hebdomadaire.

Recevez mon meilleur serrement de main.

Victor Hugo[2].


À Auguste Vacquerie[3].


H.-H., 31 janvier.

Cher Auguste, je veux vous dire que je vous aime. Mon Victor est un peu souffrant et ne peut pas travailler comme il le voudrait, et vous vous multipliez, pour faire à la fois sa tâche et la vôtre. Vous écrivez coup sur coup d’admirables articles, vous faites travail double, vous êtes à la fois

  1. Publié en partie dans Marion de Lorme. Historique. Édition de l’Imprimerie Nationale. — Bibliothèque Nationale.
  2. Communiquée par M. Victor Degrange.
  3. Inédite.