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À Auguste Vacquerie[1].


H.-H., 10 7bre.

Merci pour cette douce fleur[2]. J’y crois respirer le souffle de ces deux âmes.

Vous êtes bon de vous souvenir de moi. Je travaille. Je fais plus ici en une semaine qu’en un mois à Paris. Venez donc nous voir. Ne fût-ce que huit jours. J’aurais tant besoin de causer avec vous ! Si vous étiez bien gentil, vous viendriez avec M. et Mme  Ernest, et vous nous amèneriez Camille Pelletan. Dites-le lui de ma part. J’ai déjà invité Lockroy et Blum. Qui ne dit mot consent. Ma foi, je les attends. Dites-vous tout cela à tous. Cher Auguste, je vous lis dans le Rappel. Pas une ligne de vous qui ne soit robuste et puissante. Quel admirable esprit vous êtes !

V.[3]


À François-Victor[4].


13 septembre 1872.
Mon petit Victor,

J’ai ouvert cette lettre, et il va sans dire que dès le premier mot je l’ai refermée n’étant plus, hélas ! Toto pour personne. J’ai regardé l’adresse et j’ai eu beaucoup de peine à y découvrir l’F.

De là, le mistake[5].


À Paul Meurice[6].


H.-H-, 16 7bre.

Je vous réponds tout de suite. Une lettre de vous, quelle douce clarté subite ! C’est moi qui vous aime, allez. Je suis ici, je travaille, et je vis

  1. Inédite.
  2. Fleur cueillie sur la tombe de Léopoldine et de son mari.
  3. Bibliothèque Nationale.
  4. Inédite.
  5. Bibliothèque Nationale.
  6. Inédite.