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mais il ne s’oppose pas à ce que désire en ce moment cette jeunesse dont je suis profondément l’ami.

J’appuie de toutes mes forces la demande qui vous est faite.

{d|Victor Hugo[1].|3}}


À Paul de Saint-Victor[2].


27 février.

Cher grand écrivain, je serais presque tenté de vous dire : Remerciez-moi. Je vous ai donné l’occasion d’un chef-d’œuvre. Votre étude sur Ruy Blas[3] est une admirable page d’histoire, de critique et de philosophie. Laissez-moi vous dire que je sens une parenté profonde entre nos deux esprits.

Comme vous seriez aimable de renouer nos bonnes habitudes d’il y a un an ! Dans l’idéal où nous habitons vous et moi, il n’y a qu’harmonie et lumière. Et puis j’ai tant de choses à vous dire !

Voulez-vous que notre table de famille vous attende à dîner samedi 2 mars (à sept heures, 55 rue Pigalle). Si vous ne pouvez venir samedi, choisissez vous-même le jour que vous voudrez, et écrivez-le moi. J’aurai tant de bonheur à vous serrer la main.

V. H.[4]


À Félix Duquesnel[5].


29 février 1872.
Mon cher monsieur Duquesnel,

Je vous serais infiniment obligé de vouloir bien faire distribuer en mon nom à MM. les employés de l’Odéon (figurants, contrôleurs, machinistes, etc.) la somme de 500 fr. dont je vous envoie le bon ci-inclus[6].

Recevez l’assurance de mes sentiments très distingués.

Victor Hugo[7].
  1. Bibliothèque Nationale.
  2. Inédite.
  3. Le Moniteur universel, 26 février 1872.
  4. Collection Paul de Saint-Victor.
  5. Inédite.
  6. Après la reprise de Ruy Blas.
  7. Communiquée par la librairie Cornuau.