mais il ne s’oppose pas à ce que désire en ce moment cette jeunesse dont je suis profondément l’ami.
J’appuie de toutes mes forces la demande qui vous est faite.
{d|Victor Hugo[1].|3}}
Cher grand écrivain, je serais presque tenté de vous dire : Remerciez-moi. Je vous ai donné l’occasion d’un chef-d’œuvre. Votre étude sur Ruy Blas[3] est une admirable page d’histoire, de critique et de philosophie. Laissez-moi vous dire que je sens une parenté profonde entre nos deux esprits.
Comme vous seriez aimable de renouer nos bonnes habitudes d’il y a un an ! Dans l’idéal où nous habitons vous et moi, il n’y a qu’harmonie et lumière. Et puis j’ai tant de choses à vous dire !
Voulez-vous que notre table de famille vous attende à dîner samedi 2 mars (à sept heures, 55 rue Pigalle). Si vous ne pouvez venir samedi, choisissez vous-même le jour que vous voudrez, et écrivez-le moi. J’aurai tant de bonheur à vous serrer la main.
Je vous serais infiniment obligé de vouloir bien faire distribuer en mon nom à MM. les employés de l’Odéon (figurants, contrôleurs, machinistes, etc.) la somme de 500 fr. dont je vous envoie le bon ci-inclus[6].
Recevez l’assurance de mes sentiments très distingués.