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collées, des épreuves sérieuses et définitives. De cette façon, je donnerais immédiatement beaucoup de bon à tirer et ce serait là un quatrième expédient très facile et qui résoudrait victorieusement la question de célérité. Vous êtes deux charmantes intelligences et deux activités on ne peut plus zélées. Il faut nous atteler tous, tirer ensemble, et finir en quinze ou vingt jours. Nous le pouvons. Surtout ne laissez pas chômer Paris. Lisez ce qu’écrit P. Meurice.

Dimanche 1er juin.

Impossible d’affranchir aujourd’hui dimanche.

Le dimanche anglais vous explique la lacune d’un jour dans les envois. Tout est mort ce jour-là, la poste comme le reste.

— Voici huit bon à tirer (je ne compte pas le neuvième de quatre pages). Depuis trois jours, je vous ai envoyé vingt-cinq ou trente bon à tirer. Vous pouvez marcher et même galoper. Au galop donc, vaillants hommes que vous êtes.

Je vous remercie des extraits de journaux. Je coupe dans des journaux anglais et je vous envoie des petits entrefilets curieux et que vous pourriez utilement faire reproduire dans les journaux belges.

N’oubliez pas de m’envoyer, sitôt tirées, les bonnes feuilles des feuilles 4, 9 et 10.

Mille bons et affectueux compliments.

V.

Si vous êtes sûr de vous, tirez. Sinon renvoyez-moi épreuve de la feuille 10. Dans tous les cas ne manquez pas de m’envoyer la bonne feuille, ainsi que les feuilles 4 et 9, par le plus prochain courrier[1].


À Auguste Vacquerie[2].


3 juin [1862].

Cher Auguste, je ne vous remerciais pas pour les envois de journaux de province, par une raison toute simple, c’est que je ne voyais pas les bandes,

  1. Correspondance relative aux Misérables. — Bibliothèque Nationale.
  2. Inédite.