Vous croyez, ô Albertus, qu’il vous suffit d’écrire de ravissantes choses sur la Hollande et de charmantes choses pour moi, et que je n’ai plus rien à désirer. Mais non, je veux mon chat !
C’est cela ! vous vous en allez, et vous laissez une jolie femme en proie aux souris, et moi en proie à la jolie femme ! Je réclame mon chat !
Et, pour ses quatre griffes, je vous offre mes deux mains.
Platon disait, à l’heure où le couchant pâlit :
— Dieux du ciel, montrez-moi Vénus sortant de l’onde !
Moi, je dis, le cœur plein d’une ardeur plus profonde :
— Madame, montrez-moi Vénus entrant au lit ![2]
Grand merci, monsieur ! Les vers sont charmants, un peu légers peut-être si je me comparais à Vénus, mais je n’ai aucune prétention à la succession.
Un rêveur quelquefois blesse ce qu’il admire !
Mais si j’osai songer à des cieux inconnus,
Pour la première fois aujourd’hui j’entends dire
Que le vœu de Platon avait blessé Vénus.