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J’emporte dans mon sac en bandoulière divers manuscrits importants et œuvres commencées, entre autres Paris assiégé et le poëme du Grand-père[1].

J’ai lu avant le dîner à mes convives, M. et Mme Paul Meurice, Vacquerie, Lockroy, M. et Mme Ernest Lefèvre, Louis Koch et Villain (moins Rochefort et Victor qui ne sont arrivés que pour l’heure du dîner), deux pièces qui feront partie de Paris assiégé. (À Petite Jeanne. — Non, vous ne prendrez pas l’Alsace et la Lorraine).

Pelleport m’a apporté nos neuf laissez-passer. N’étant pas encore proclamé représentant, j’ai mis sur le mien Victor Hugo, propriétaire, vu que les prussiens exigent une qualité ou une profession.


13 février. — J’ai quitté ce matin avec un serrement de cœur l’avenue Frochot et la douce hospitalité que Paul Meurice me donne depuis le 5 septembre, jour de mon arrivée.



  1. L’Année terrible. — L’Art d’être grand-père.(Note de l’éditeur.)