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secrélaire Tusmann qui reste devant ma porte, afin que l’honnête secrétaire Tusmann, qui est moi, puisse entrer dans sa demeure. — Je crois que vous êtes fou, Tusmann, me répondit l'homme d’une voix rauque ; et je reconnus en ce moment que ce n’était pas le garde de nuit, mais le terrible orfèvre qui se trouvait devant moi. L’effroi s’empara de moi ; une sueur froide découla de mon front. — M. le professeur, dis-je en tremblant, ne m’en voulez pas de ce que, dans la nuit, je vous ai pris pour un garde de nuit. Ah ! mon Dieu ! nommez-moi comme vous voudrez, traitez moi de M. Tusmann tout court, ou même de mon cher, apostrophez-moi de la façon la plus barbare, je supporterai tout, tout au monde ; mais, au nom du ciel, délivrez-moi du charme que vous avez jeté sur moi dans cette nuit.

— Tusmann, me répondit l’enchanteur