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tié. Vous avez été un peu rude avec moi.

— Ne parlons plus de cela, mon cher Antonio, je vous en prie.

— Votre nièce, reprit Antonio, doit être mortellement inquiète de ne pas vous voir revenir. Vous êtes encore assez fort pour être transporté, et nous vous rapporterons à votre demeure dès le point du jour. Là je vous panserai encore une fois, je préparerai un nouvel appareil, et je dirai à votre nièce ce qu’il faudra faire pour que vous guérissiez bientôt.

Le vieillard soupira profondément, ferma les yeux, et resta quelques momens en silence. Puis il étendit la main vers Antonio, et lui dit : — N’est-ce pas, ami, que vous n’avez jamais songé sérieusement à Marianna ? Cela vous a passé comme à tous les jeunes gens ?