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Chez les êtres monocellulaires elle est tout ensemble grossière et illimitée. La cellule se divise, et peut continuer à se diviser indéfiniment.

À mesure que nous remontons l’échelle animale nous voyons la fécondité diminuer en même temps que se perfectionnent et diminuent les organes reproducteurs. Chez les Métazoaires segmentés il y a encore plusieurs paires d’organes reproducteurs et déjà ont diminué ou disparu les facultés de bourgeonnement ou de scissiparité. La propagation de l’espèce est dès lors limitée, comme aussi la vie de l’individu. De même dans le règne végétal à mesure que les types se perfectionnent nous les voyons renoncer aux dévergondages génésiques que leur permettaient la reproduction agame ou cryptogame, l’hermaphroditisme, la parthénogenèse et autres aberrations de la nature en délire. En thèse générale dès que les sexes se différencient suffisamment pour se concréter en individus la reproductibilité décroît.

Chez l’homme enfin il n’y a plus qu’une union sexuelle consentie et une faculté de multiplication extrêmement limitée, qui diminue de jour en jour et bientôt sera réduite à zéro. Et alors disparaîtront les organes reproducteurs devenus