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reçoit-elle pas ? Quels avantages l'Etat n’en tire-t-il point ? Quel tresor de mérites n’amassent point ceux ou celles qui l’éxercent dignement ? Quel amour les Maîtres & les Maitresses d’Ecole ne doivent-ils donc pas avoir pour leur état ? Mais faudroit-il d’autres motifs pour les porter à l'amour de cet emploi que l’exemple de Jesus-Christ dans la conduite qu’il a gardée à l'égard des enfans ? Il est vrai que ce divin Sauveur est le Maître par excellence de tous les Chrétiens ; le Pere Eternel l’a chargé de cet emploi à leur égard. Ecoutez-le, dit-il, lorsqu’il vous enseigne, & par ses paroles & par ses actions. Il dit lui même à ses Disciples & en leur personne à tous les Chrétiens, Vous m’appellez votre Maître & vous avez raison ; car je le suis. En effet c’est de lui qu’ils doivent apprendre à remplir leurs devoirs & à s’acquiter de leurs obligations. Mais il apprend d’une ma-