Page:Hervé le Poitevin - Essai d'une école chrétienne, 1724.pdf/337

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

s’appliquer à apprendre parfaitement aux enfans à epeller & à syllaber, jusqu’à ce qu’ils en aient pris une grande habitude, & qu’ils le fassent avec facilité sans s’y tromper : sans cela on ne peut jamais bien lire. C’est pourquoi on y continue au commencement à épeller & à syllaber dans le même ordre qu’on observe dans la Classe précédente, où l’on se borne seulement à épeller & à syllaber : par ce moien les enfans n’oublient point ce qu’ils ont appris dans la Casse dont ils sont sortis, l’habitude d’épeller & de syllaber se fortifie, & les met en état de faire peu de fautes.

3. Après avoir épellé, syllabé & formé les mots par autant de tours que dans la Classe précédente, & autant de tems qu’il est necessaire pour pouvoir lire avec quelque facilité les mots les plus difficiles sans les épeller ni les syllaber, on fait lire à chacun une ligne de suite ou jus-