Page:Hervé le Poitevin - Essai d'une école chrétienne, 1724.pdf/307

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

12. Les châtier quand ils sont indociles, ou pour quelqu’autre cause qui le mérite : le faire par raison & jamais avec emportement, mais toujours avec charité.

13. Ils ne doivent jamais les charger d’injures, ni encore moins de maledictions, qui leur sont quelque-fois funestes. la malédiction de la Mere, dit le Saint-Esprit, détruit la maison des enfans jusqu’aux fondemens. Eccli. 3. 11.

14. Au contraire, il est bon qu’ils les benissent souvent en disant à chacun : Je vous donne toute la bénédiction qu’un Pere ou une Mere peut donner à son enfant. Je prie la Sainte Trinité, le Pere, le Fils & le Saint-Esprit de vous garder de tout mal, surtout, de vous préserver du peché mortel & d’y mourir ; de vous combler de ses graces dans le tems, & de vous faire jouir de sa gloire dans l’éternité. Ainsi soit-il.

La benediction du Pere affermit