bonté les moyens nécessaires pour arriver à ce bonheur.
Vous le savez, Seigneur, que je vous aime : oui, mon Dieu, je vous aime de tout mon cœur, de toute mon ame, et de toutes mes forces, parce que vous êtes infiniment bon et infiniment aimable ; j’aime aussi mon prochain comme moi-même, pour l’amour de vous.
Je vous remercie, ô mon Dieu, de m’avoir mis au monde et fait chrétien, et de tous les biens que j’ai reçus de vous pour l’ame et pour le corps, cette nuit et pendant toute ma vie.
Je vous supplie, mon Dieu, de m’accorder, et vos lumières pour connoître les péchés que j’ai commis en ce jour, et la douleur nécessaire pour les détester.
D. Que faites-vous après cela ?
R. J’examine ma conscience, et je vois en quoi j’ai offensé Dieu pendant la journée, par pensées, par désirs, par paroles, par actions, par omissions, m’arrêtant particulièrement aux péchés auxquels je suis le plus enclin ; ce qu’on peut faire comme il suit :
A quoi ai je pensé ?... En quels sentimens