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de le suivre ; car ils font par cette action une chose très agréable à Dieu et à Jésus-Christ son fils, très édifiante pour le prochain, et très salutaire pour eux-mêmes.

D. De quelle manière leur recommande-t-on de s’acquitter de ce devoir de religion dans cette profession ?

R. On les avertit que chacun d’eux en passant proche les fonts, et ayant la main gauche sur sa poitrine, et la main droite sur les fonts, dise en les baisant : Je te renonce, Satan, et je m’attache à vous, ô mon Sauveur Jésus-Christ, et continue ensuite son chemin.

D. Que fait le célébrant après cette cérémonie, en continuant la procession ?

R. Il entonne l’hymne Ave, maris stella, qu’on chante en allant à l’autel de la sainte Vierge, où l’on fait une station en achevant l’hymne, après laquelle on chante l’antienne Sub tuum prœsidium confugimus ; ensuite le célébrant chante le verset Ora pro nobis, sancta Dei Genitrix, et l’oraison Concede nos famulos, etc.

D. Qu’est-ce que le célébrant fait après cela ?

R. Il fait faire aux enfans attention à la prière qu’il vient de faire à la sainte Vierge avec l’Eglise, et il la répète en français, afin que tous les assistans la fassent avec lui d’esprit et de cœur, et même de bouche, mais tout bas.