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R. Oui, rien n’est plus juste, ni mieux placé que cette manifestation publique des sentimens des enfans dans cette action solennelle, qui semble demander d’eux ce témoignage authentique des dispositions prochaines qu’ils y apportent pour la première fois, et de l’action de grâces qu’ils rendent après l’avoir faite.

D. Pourquoi est-il encore à propos que les enfans produisent publiquement, et d’une voix intelligible, les actes avant et après la première communion qu’ils font ?

R. Parce que cette conduite peut beaucoup contribuer, 1.° à la gloire de Dieu et de Jésus-Christ son fils ; 2 ° à l’édification des fidelles qui assistent à cette cérémonie ; 3.° à la sanctification des enfans qui la gardent en esprit et en vérité.

D. Comment faut-il distribuer aux enfans les actes qu’ils doivent produire publiquement dans la première communion qu’ils font ?

R. 1.° S’il y a autant d’enfans que d’actes de la communion, il faut faire produire aux garçons ceux qui la précèdent, et aux filles ceux qui la suivent.

2.° Si le nombre des enfans est plus grand que celui des actes, on peut faire produire le même acte par un garçon et par une fille.

3.° S’il y a plus d’actes que d’enfans, on en fait produire plusieurs par un enfant seul.

D. Que faudroit-il faire pour rendre plus facile et plus utile aux enfans la pratique de