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qu’on donne ici ; mais ce qui le relève infiniment, c’est sa fin, qui est de préparer les enfans à leur première Communion. II ne peut y avoir dans la religion rien de plus grand, de plus noble, de plus auguste que ce ministère, puisqu’en l’exerçant, on prépare une demeure, non pas à un homme, mais à J. C., qui est Dieu, en qui réside corporellement, c’est-à-dire substantiellement, toute la plénitude de la Divinité.

Mais quelle demeure ! ce n’est pas un seul temple matériel bâti par la main des hommes, comme étoit celui que Salomon éleva autrefois en l’honneur du vrai Dieu, mais autant de temples spirituels qu’il y a Communion, qui sont, par excellence, le grand ouvrage de Dieu, qu’il a faits à son image et à sa ressemblance, que J. C. a rachetés par le prix de son sang adorable, qui sont devenus par le Baptême, les membres de ce divin Sauveur, les temples du Saint--