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XXIV


Elle marcha encore, et, au bout de quelques jours, elle arriva à une large route, qui longeait une fraîche rivière. Là, elle aperçut bientôt une caravane qui s’avançait vers elle. De riches marchands montaient de beaux chevaux, bien harnachés, et des serviteurs adroits guidaient de solides éléphants, pesamment chargés. Damayanti jeta sur elle un regard honteux. Elle était à peine vêtue d’une toile en lambeaux. Elle était amaigrie. Les épines et les pierres avaient déchiré ses pieds, et le soleil l’avait