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XXII


Damayanti, toute rafraîchie par le sommeil, s’éveilla gaiement dans la forêt solitaire. Elle chercha des yeux son Nala, et fut pas le voir ; elle l’appela ; il ne répondit point. Elle s’aperçut alors que leur pauvre vêtement avait été déchiré ; elle eut un cri plaintif, et elle pleura.

« Nala, roi chéri, roi cruel ! Nala, tu m’as abandonnée ! Tu es parti, et dans la forêt désolée, tu as laissé Damayanti ! Je suis perdue. Tu m’aimes, tu as promis de m’être fidèle : comment te fut-il possible