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neya : je ne suis que sa servante. J’ai pourtant toutes les craintes, et je ne veux pas que ces enfants connaissent le malheur : que le père et la mère soient seuls à souffrir ! Protège-les, Varshneya. Mets le joug aux meilleurs de nos chevaux, choisis le plus solide de nos chars, et, avec notre fils et notre fille, hâte-toi vers le pays des Vidarbhas. Tu les laisseras à mon père, le sage Bhima. Puis, sois heureux : cherche à servir un roi que n’affolent point les dès. »

Varshneya courut aux écuries. Il eut tôt fait d’apprêter les chevaux et le char. Damayanti lui amena les enfants : elle sanglotait, elle n’avait pas la force de parler.

Varshneya fut exact à suivre les ordres de la reine. Il remit les enfants au roi Bhima. Et, un jour, ayant appris que le roi d’Ayodhya,