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Ils entrèrent. La porte close, l’être parla.

« C’est pour ton bien que je t’ai suivi, Pushkara. Je connais tes secrètes pensées. Tu supportes mal la gloire de ton frère. Écoute mon conseil, et bientôt il sera réduit à la dernière misère ; pour toi, tu gouverneras cet illustre royaume.

— Qui es-tu, toi qui fais de si belles promesses ?

— Un dieu.

— Un dieu ?

— Un dieu que souvent on traite avec mépris : peu m’importe ! Je n’en suis pas moins puissant. On donne mon nom au pire parmi les coups de dés.

— Tu serais Kali ?

— Je suis Kali. Malheur au joueur que je poursuis de ma haine ! Il n’amènera que le triste coup de Kali. Il perdra tous ses biens.