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LE DRAME HEROÏQUE 881

Soua tes pas, les fleura feront voltiger Leur pollen qui monte eu poudre odorante. 1 * ; 1 1 • < ! et sens déjà la brise expirante Caresser ton sein d'un Bouffie Léger. »

Acte V : le plus beau assurément, sans une tache, sans une Faiblesse d'un bout à l'autre ; mais, par cette raison même, il faut renoncera le résu mer. La timide confiance, bientôt déçue, de la jeune femme; la stupeur du roi, qui ne la recon- naît pas et se débat en vain contre une fatalité plus forte (pie tout son vouloir; les vagues réminiscences que sa vue évoque en un cœur fermé malgré lui ; la tendre pitié qu'il lui témoigne en la repoussant par devoir, — car, apprenant qu'elle s'est donnée, il la croit la femme d'un autre; — la douleur indignée de la malheureuse qui se voit trahie : véri- table « scène à faire », eût dit Sarcey, superbe d'ordonnance, saisissante de relief, palpitante de vie- — Mais comment L'abandonnée ne montre- telle point sa bague? En vain elle la cherche à -on doig't, elle l'a perdue. Samèrelui rappelle <pir dans le trajet elles ont visité un bain sacré: c'est là qu'elle a dû la laisser tomber. - A la lin. le roi, au

comble de la perplexité, consulte son chapelain,

qui lui répond par un ancien oracle: il aété prédit que l'ainé de -es fils régnerait sur l'univers; si

eette femme inconnue met au monde un mâle

marqué des signes de la souveraineté, il sera prouvé qu'elle a dit vrai et elle aura droit au titre

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