Page:Henry - Les Littératures de l’Inde.djvu/300

Cette page n’a pas encore été corrigée

I i - i 1 1 n 1 1 vil RES DE L'INDE

éperdues; le roi court rétablir l'ordre, mais désor mais le voilà reconnu, el déjà Le trouble naissant de Çakuntalâ répond à sa passion.

Acte M. Monologue désolé du vieux bouffoo Madhavya : il esl éreinté, il en a assez de ces chasses continuelles ; on court tout le temps ; la nuit, le piétinement des bêtes empêche de fermer l'œil ; le jour, on mange à des heures indues, et le rôti esl brûlé- Pour comble, le roi ne s'est-il pas avisé de s'amouracher d'une jeune habitante des bois '.' el maintenant il n'esl plus question de rc- tourner à la cour, il faut moisir dans ces marécages. Survient le roi, à qui le pauvre brahmane répète ses doléances, tandis que sou général en chef, pour lui faire sa cour, déclare avoir pris goûta la chasse, l'exalte en une stance fougueuse, « ne rêve que plaiesel bosses ». Le roi l'envoie veiller à la sécurité de l'ermitage ; puis, resté seul avec Ma dhavya, il lui fait confidence de son amour. L'en- tretien est interrompu par l'arrivée de deux ermite-. venus pour implorer la protection de Dusyanta contre une bande de Râksasas démons, cf. p. 162) qui trouble leurs sacrifices. En même temps, un messager vient, de la capitale, au nom de la reine- mère, l'invitera y rentrer pour une cérémonie reli- gieuse. Retenu fort opportunément par son devoir de guerrier, il s'excuse auprès d'elle en lui envoyant Madhavya, qui ne tient plus en place depuis qu'il y a démons sous roche ; et, pour le rassurer, mais

�� �