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LE BHAGAVATA-PURAN V 191

(cf. p. 46) à Kardama né de l'ombre de Brahmâ. Leur fils sera le grand sage Kapila, quecertains assimilent à Visnu, el dont nous avons déjà ren- contré le nom à propos du Sânkhya Yoga (p. 67). La théorie de l'évolution de l'âme individuelle et celle de la délivrance définitive par le Yoga trouvent ainsi leur place.

Livre IV. Daksa, fils du « Non-né » et père de Diti, a seize filles, dont la dernière est la fidèle épouse de Bhava, une des incarnations de riva- Rudra. Elleest donc elle-même identique à Umâ- Durgà; mais elle est dite Sati « la Bonne », en tant nue patronne des Eemme's vertueuses qui immolenl leur corps sur le bûcher de leur mari 1 . Or ce Daksa, type de la haute compétence dans l'œuvre pie védique, se mel en devoir de célébrer un grand sacrifice, auquel il n'a pas invité son terrible gendre : celui-ci se venge en troublant la cérémonie; mais il se laisse apaiser, et le sacrifice vinit beureusemenl à fin. Suivent les histoires : de Dhruva « l'Immobile », qui mérita, par son ascé- tisme inouï, d'être enlevé au ciel sur un char; de

l. On voit ici, pour la première [ois, se fixer a L'état d'institution consacrée l'abominable rite dit en anglo-hindou de la Buttée, que les poèmes plus anciens ue connais point encore, mais qui ;i tyranniquemenl régné sur toute l'Inde du moyen âge et jusqu'à dos jours, à ce poinl que

l'administration britannique adû pendant desani sassu-

mer la honte de le tolérer. Il a aujourd'hui complètement disparu.

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