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\l \ll \i;il \li \ l A LES EPISODI S 149

non-- doil compte, el nous ne lui demanderons pas autre «•h"-.

Le choix esl vaste, aisé, mais périlleux pour ce modeste livre: la cargaison risque de faire sombrer la barque; car les épisodes son! d'une longueur proportionnée à leur cadre. ( !elui de Nala, justement célèbre, est un poème en 26 chants et plus de 100 1 stances, quelque chose comme un quarl de l'Enéide. Détachons en un seul fragment : la première rencontre de deux êtres destinés à s'ai mer éperdument. Nala est venu trouver Damayanti en qualité de messager des dieux qui la recherchent en mariage.

Il aperçu! la princesse de Vidarbha, entourée de ses compagnes, resplen lissante de beauté, éblouissante de teint, ses attaches délicates, sa taille fine, ses yeux superbes, et la lune semblait pâlir devant ses attraits. A contempler son gracieux sourire, il se Bentit épris d'amour ; mai-, pour remplir s.a mission, il refoula Bon désir. Cependant les vierges exquises, émues à la vue de Nala, quittèrent leurs sièges, et, étonnées de sa beauté, joyeuses el stupides d'admiration, elles saluèrent le jeune prince, mais sans lui parler, le révérant en leur cœur: grâce! ô splendeur! ô noblesse el grand cœur ! Qui est-il ? est-ce un dieu? un génie lumineux? un esprit céleste? » Et elles n'osai. -ni. les vierges suaves el timides, lui adresser même on mot, foudroyées par son éclat. Mai- lui. il répondait par un sourire au -ou rire de l >araaj antl, el la princesse, surpi Lse, la première interpella le prince: a Qui es tu. toi donl la beauté parfaite m'inspire l'amour".' fu as pénétré i'"i comme

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