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de l’abbaye de pontigny.

mery T. iii, p. 207.donna la dîme de Souilly l’abbaye de Pontigny ; elle provenait du chef d’Agnès son épouse. En 1257, Guillaume de Montigny, dit Chabot, écuyer, et Élisabeth son épouse possédaient une partie des dîmes de Souiily, qu’ils donnèrent à l’abbaye de Pontigny pour le salut de leurs âmes et en reconnaissance des services qu’ils avaient reçus de l’abbé et des religieux. P. 287.Milès V, seigneur de Noyers, et Marie de Crécy sa femme, vendirent cette terre à l’abbaye de Pontigny en 1278, T. ii, p. 424.pour la somme de quatre cents livres tournois. Les revenus consistaient, suivant l’acte de vente, en taille, cens, mainmorte, justice haute et basse, domaines, bois, prés, vignes, terrage, tierces, bornage, four, fief, arrière-fief, etc. Dans la suite, cette terre fut revendue par les abbés. M. Grillon et le comte d’Esparre en ont été successivement seigneurs avant 1789.


VERGIGNY.

Vargineyum, Vargineium, Varginiacum, Vargigny, Vergigny-les-Saint-Florentin, commune de six cent quatre-vingts âmes, entre Rebourceau et Saint-Florentin. En 1158, Guyard de Seignelay, clerc de Saint-Florentin, possédait à Vergigny la dîme et d’autres biens, qu’il laissa à l’église de Saint-Florentin. Cette dîme passa ensuite à l’abbaye de Pontigny. En 1206, elle consistait en pois, en fèves, en lin, en chanvre et en millet, ce qui indique les anciennes productions du sol, auxquelles