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THÉORIE MATHÉMATIQUE DE LA LUMIÈRE
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de la surface d’onde comprise dans le trièdre où les trois coordonnées d’un point sont positives aura la forme représentée par la figure 23.

Dans le cas particulier de cristaux à un axe l’ellipsoïde d’élasticité est de révolution ; l’ellipsoïde réciproque, et par suite la surface d’onde le sont également. L’intersection de cette surface par deux des plans de symétrie se compose d’une ellipse et d’un cercle ; l’intersection par le troisième plan de symétrie est formée de deux cercles. — La surface d’onde se compose alors d’une sphère et d’un ellipsoïde de révolution tangents.

187. Ombilics et plans tangents singuliers de la surface d’onde. — Considérons un plan cyclique de l’ellipsoïde réciproque. Tous les rayons vecteurs de cette section seront des axes égaux ; par conséquent, à un plan cyclique ne correspond qu’un seul point de la surface d’onde. Mais, à chaque direction d’un axe correspond un plan tangent normal au plan passant par et nous aurons donc une infinité de plans tangents en C’est un point conique. Comme à chaque section cyclique correspondent deux points coniques, nous aurons quatre points coniques réels et huit points coniques imaginaires. On appelle encore ces points les ombilics de la surface d’onde.

Le cône formé par les plans tangents à la surface d’onde en un point conique est du second degré. En effet, il ne peut être du troisième degré, car la droite passant par deux de ces points rencontrerait la surface en six points, ce qui ne peut avoir lieu puisque cette surface est du quatrième degré.

La considération des plans cycliques de l’ellipsoïde d’élasti-