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THÉORIE MATHÉMATIQUE DE LA LUMIÈRE

concentriques de rayons et D’autre part, si nous voulons avoir la valeur de à l’époque et en un point quelconque de l’espace, nous pouvons regarder les diverses molécules de comme des centres d’ébranlement. Cette valeur de nous sera donnée par la formule (11) du no 74.

L’intégrale doit être étendue à tous les éléments d’une sphère de centre et de rayon ou plutôt à tous ceux de ces éléments qui appartiennent à la couche infiniment mince désigne la valeur du déplacement du centre de gravité de à l’époque et représente la valeur de la vitesse de ce même point à ce même instant.

Il s’agit d’expliquer comment l’expression de ainsi trouvée est nulle toutes les fois que le point n’appartient pas à la couche On s’en rendra compte en observant que la vitesse initiale ne conserve pas toujours le même signe ainsi que nous venons de le voir. L’intégrale a donc des éléments positifs et négatifs et l’on conçoit qu’elle puisse être nulle.

Il nous suffira d’avoir montré qu’il n’y a là aucune anomalie réelle ; le calcul montrerait que l’intégrale s’annule effectivement pour tous les points de l’espace situés en dehors de