Page:Henri Poincaré - Les méthodes nouvelles de la mécanique céleste, Tome 2, 1893.djvu/137

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
123
CALCUL DIRECT DES SÉRIES.

Mais, par hypothèse, ne dépend que des et des par conséquent les dérivées de par rapport à sont nulles. D’où cette conclusion :

Les termes (12) qui entrent dans le second membre de la première équation (11) ne dépendent que de

qui sont connus, et non pas de qui sont inconnus. est donc une fonction connue des et nous pouvons, par conséquent, déduire de là la valeur de à une condition toutefois, c’est que

Cette condition doit être remplie d’elle-même, puisque nous savons d’avance que le développement est possible.

Pour la même raison, est une fonction connue ; en effet, nous connaissons maintenant mais nous ne connaissons pas encore ni Or les termes de qui dépendent de et de s’écrivent

et, comme ne dépend pas des ni des ils sont nuls et la seconde équation (11), jointe à

nous donnera et

Ayant ainsi déterminé et à l’aide des équations (7, 3, 2) et (7, 4, 2), je veux dire de la 3e et de la 4e équation (7), où l’on a fait occupons-nous de déterminer

La manière la plus simple est de se servir de ce fait que l’expression

doit être une différentielle exacte.

Si dans cette expression nous remplaçons par leurs développements (2), le coefficient de chacune des puissances de