Page:Henri Poincaré - Les méthodes nouvelles de la mécanique céleste, Tome 2, 1893.djvu/128

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
114
CHAPITRE XIV.

choisies de ces constantes, ce qui se verrait par un raisonnement tout pareil à celui du no 126. On a de plus

les et les sont des constantes d’intégration ; tes et les sont développables suivant les puissances de de sorte que

avec

La possibilité d’un pareil développement étant établie par le no 134, je me propose d’en calculer directement les coefficients.

À cet effet, je suppose que, dans les équations (1), on substitue les développements (2) et que, par conséquent, on ne regarde plus nos variables comme exprimées directement en fonctions du temps, mais comme dépendant du temps par l’intermédiaire des et des ces équations (1) deviendront

(3)

Après la substitution des développements (2), il viendra d’ailleurs

équations analogues aux équations (9) et (10) du no 127, et de même

Les seront des fonctions des des des des et des mêmes lettres accentuées. Elles seront périodiques par rapport aux et aux

Recherchons, comme dans le no 127, de quelles variables dépendent toutes ces quantités. Comme