Page:Henri Poincaré - Calcul des probabilités, 1912.djvu/43

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

La probabilité pour que se produise, si s’est produit, est
si                                .

La probabilité pour que se produise, si l’on sait que ne s’est pas produit, est
si                               .


12. Les théorèmes annoncés se réduisent à de simples identités.

Examinons , , , . On a

,
;


de même

.

Ainsi la somme des probabilités pour que se produise et pour que se produise est égale à la somme des probabilités pour que l’un des deux au moins se produise et pour que tous les deux se produisent

ou et .

La probabilité pour que et se produisent tous deux est égale à la probabilité pour que se produise, multipliée par la probabilité pour que se produise, quand on sait que s’est produit.

Ou, inversement, elle est égale à la probabilité pour que se produise, multipliée par la probabilité pour que se produise, quand on suppose que doit se produire.

et si si .